The Incident at Antioch Read online

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  Et cette fois, soyez-en sûrs: il ne s’agira plus de la captivité d’un reflet dans quelque lessiveuse peinte en rouge!

  (CÉPHAS sort brusquement.)

  SCÈNE 2: Dans le lieu des réserves de la guerre.

  VILLEMBRAY: Chère Paule, vous me remplissez d’étonnements, et le moindre n’est pas de te nommer: sœur! Soeur fallacieuse!

  J’ai examiné les choses de la politique dans leurs balances. De toute décision dont je suis saisi je suis prêt à calculer les conséquences et à rectifier les emphases.

  Je sais que l’action ne fait que suivre une vaine nécessité, et que tout s’accomplit sans que rien vienne à manquer de prévisible au résultat.

  Aussi tout ce qui est fait s’annule.

  Voilà qui est une certitude et une satisfaction.

  Mais vous, Paule, à quoi donc servez-vous? Et comment vous compter dans le total?

  PAULE: Voyez-vous, Claude, pour nous comprendre, il est besoin désormais de nous voir dans l’exacte étendue de notre visibilité.

  Ce n’est pas qu’il faille soustraire les femmes à la raison du monde. Ce n’est pas que leurs humeurs et leurs enfantements les règlent sur les astres.

  Mais je me tiens droite, pour fournir au monde l’éclat d’instant, la royale imminence.

  Nulle cause ne me rattache à l’avant-hier du monde. Si tu me demandes à quoi je sers, tu m’as déjà capturée et détruite.

  VILLEMBRAY: Certes, quand vous parlez à partir de cette inclination de la tête et des mains retenues l’une à l’autre dans le dos comme pour y tenir caché votre signe distinctif, je sens, irrépressible, venir une paix, j’assiste à la descente en pleine mer des grands buffles d’herbe.

  PAULE: Je ne dis pas ce que je veux, je dis l’excès qu’il y a à ne plus rien vouloir. Je ne peux vous expliquer, c’est l’explication qui m’est retirée. Vouée du fond du temps à la transmission de la vie, j’ai le caprice de transmettre la mort.

  VILLEMBRAY: Ainsi je parviens à cerner votre angoisse. Car qui vous interroge, et à qui répondez-vous?

  PAULE: Exact, Villembray, je dois vous dire: «Touchée!» Je ne puis faire le partage entre l’indécidable et le doute.

  Rien ne vaut, sinon ce rien même que je suis, jeune femme rebelle au rapt et méfiante à l’amour. Et rien ne dispense de transmettre la nouvelle, pour faire existence de cette transmission.

  J’appréhende d’avoir à rencontrer l’obstacle des femmes elles-mêmes, que cette révélation irrite, trop soucieuses de se soustraire à l’errance qu’elle contient.

  VILLEMBRAY: Ainsi vous vous tenez isolée entre toutes les femmes, n’étant à nulle rattachée par le lien de la parole. Mais, Paule ! Parlez à tous!

  Ne soyez pas l’inutile et l’excommuniée!

  PAULE: Nulle foi dont je puisse être exilée.

  (Silence.)

  VILLEMBRAY: L’idée générale qui promet à qui n’est rien de devenir tout, et du passé faisons table rase, n’est-ce-pas, tout cela ricane avec les morts.

  Derrière la révolution s’ouvraient de grandes fosses communes. La tour de guet pour le matin radieux n’était qu’un mirador. Comme disent les journaux, le communisme s’est effondré. Chacun, assis devant son feu, fait sa gamelle. D’autres calculent en haut lieu la probabilité du désastre.

  Et moi, Paule, que direz-vous que je suis?

  PAULE: Claude, mon frère, je vous apprécie de partager avec moi, très loin de moi, la conviction du grand creux des choses. Tu en fais un élément de distinction, et le ressort de la supériorité politique.

  Certes, je ne te reprocherai pas d’être au milieu de tant d’hommes inutiles celui qui sait que l’inutilité est le matériau de toute présupposition relative à l’État. À force de scruter le mécanisme des amendements, de prévoir le résultat des sondages et de placer qui il faut au sous-secrétariat à la pêche aux crabes, tu parviens à l’ajustement des silences populaires et de la rhétorique d’en-haut.

  VILLEMBRAY: Il est très vrai, Paule, n’en doutez aucunement. Vous pouvez m’appeler le garant de ce régime. Nul doute que demain au plus tard, désorientés par la crise économique, inquiets des proclamations de Céphas, ils vont venir me demander de former l’union nationale.

  Dans le rôle du capitaine debout sur la dunette qui exhorte son équipage en déroute à couler la tête haute, je suis, chère Paule, inégalable.

  PAULE: Oui, je le crois.

  VILLEMBRAY: C’est ainsi que j’ai été fait le recours et qu’ils me haïssent tous.

  Chacun sait qu’à mon entrée au Palais, l’énergie et le devoir national vont figurer à l’ordre du jour.

  J’annoncerai d’un air sévère des réformes et des sacrifices. Si quelques clients africains font mine de chercher de l’air du côté des rivaux allemands ou japonais, je leur dépêcherai un bataillon parachutiste, ne serait-ce que pour défendre les droits de l’homme, qu’ils auront très certainement bafoués.

  PAULE: Voilà! Par ces temps sans couleur aucune, votre cynisme est ce que les hommes de votre espèce ont de mieux. Vous méritez votre gloire, votre sœur en reçoit noblement la lumière portée.

  (Silence.)

  VILLEMBRAY: Ah! Qu’on me change de siècle! Ou n’avoir pas reçu ce don figuratif, par quoi je tiens, dans l’obsolescence de tout, un absurde flambeau de papier!

  PAULE: Voyons! Ne soyez pas si sérieux! Qu’importe votre âme?

  VILLEMBRAY: Écoutez, certainement vous savez. Il y a de ces moments où la trame des occupations laisse deviner que l’ensemble est vain et que les significations de toutes choses, mises bout à bout, ne composent aucun texte lisible. Pour moi je connais pire.

  PAULE (indifférente): Allons donc.

  VILLEMBRAY: Il y a la certitude où l’on est d’être tombé sur une basse époque, où nul n’a de vos talents le goût ni l’emploi. Vous vous sentez plein de ressources et d’habileté à saisir ce qui est dans son conflit central. Vous êtes très fourni en sûretés et en règles d’emprise sur autrui. Rien ne vous manque. Eh bien, si la circonstance fait défaut, le lieu est désert, l’époque a échoué votre pays sur le sable. D’autres ont pris le relais de la puissance, et dont la langue même vous est inconnue. Civilisé plus que quiconque, mais pour des tâches qui n’existent plus; et au regard de ce qui importe, plus démuni et barbare qu’un enfant. Sur la scène politique, où votre agitation fait un tabac provincial, vous ne valez pas mieux qu’une troupe de patronage en train d’écorcher Britannicus.

  Moi aussi, finalement, dans une longue enfance on m’aura fait vieillir. Mon pays est trop vieux pour mes ambitions. Et les vraies puissances n’en ont cure, si elles peuvent à tout instant m’écraser comme une mouche.

  PAULE: Quelle mesure avez-vous de la puissance? La puissante odeur des jardins embrumés, dont on vient d’équarrir les buis? La puissance des vérités aux banlieues, aux portes, aux transports en commun? La puissante mélancolie des Syrtes? Venise ne tire-t-elle pas sa force de n’avoir plus de force aucune?

  VILLEMBRAY: Mais sans la main serrée sur la gorge des Turcs, et la richesse inouïe de ses doges, Venise n’aurait même pas existé!

  Voyant notre campagne remplie, la modération de nos allées forestières, nos villes mesurables, je déchiffre aussitôt le cimetière et l’orphéon.

  Dans la voie brutale des profits et des ruines, nous ne sommes pas allés assez loin. Nous avons trop aimé nos monuments, nos vieilles gares, nos tuiles.

  Rasez tout cela! De la vitre, de l’acier, du bitume! Une centrale nucléaire dans chaque site classé!

  Qu’on donne pleins pouvoirs aux capitalistes pourris les plus grandioses, aux militaires, aux entrepreneurs fantasques et violents! Qu’on triple la flotte en cinq ans! Qu’on annexe le voisin le plus faible!

  Mais non. On ne part pas.

  Ô lieu tardif et dérisoire! Ô lieu d’humanité où s’aménage un tombeau! L’homme d’État que je suis ne sert qu’à dessiner les ornements tributaires.

  (Silence. Un grand navire de guerre entre dans l
e port, assez vétuste, mais encore impressionnant.)

  PAULE: Cependant le mugissement de la mer engendre au-dessus d’elle un monstre mélancolique. Et comme à votre appel, ce lieu préfectoral essaie de nous donner ce qu’il y a de mieux pour combler votre désespoir de puissance.

  Voici l’appareillage en beauté de notre vieillissement, voici que se peint sur la mer l’ombre dorée de vos nuages!

  VILLEMBRAY: Salut, sympathique ferraille!

  PAULE: Ovation à l’orgue rouillé, blason de notre demi-gloire!

  Tu manifestes, sans le détruire, le mystère de la machine aux prises avec l’emblème. Car, comme la suscitation d’une force inemployée, tu parcours l’océan pour signifier notre grandeur éteinte. Tu es la forme d’acier de nos livres d’histoire.

  Vieux poème à l’aplomb de la souille marine! Aime-moi, mon présent est plus équivoque que ta célébration.

  Navire outre-signe! Une femme te salue, ne t’offrant rien d’autre, avec cette couleur.

  (Elle enlève à son cou l’écharpe rouge qu’elle portait et la jette à l’eau.) Un jour nouveau s’exerce à notre rencontre insensée.

  SCÈNE 3: Dans le lieu des vérités.

  MOKHTAR: Bonjour, Paule du matin.

  Si chez les prêtres on ânonne que « Mohamed va à l’école, Mohamed achète le pain, Mohamed, qui est chômeur, va à l’Agence pour l’Emploi », vous nous mettez en bride des mots lourds et proches des récits de notre mère d’exil avec la cadence qu’il faut. Quand la voiture amène à mon pistolet sur le train du vacarme sa vingt-cinquième aile, je dis:

  De l’ombre si tu viens sois l’or

  Pour ce que fait d’un tel été ton fer.

  Nul ouvrier n’a part à ce qu’il tient d’enfer

  Et d’ombrelles aux files d’un or-

  Age.

  Pénultième je viens face à la porte.

  Ô sentier des villes! Aigle inhérité

  De ceux d’en bas! Ici le lac à plat de vérité.

  Celui qui n’a dit mot vêtu de boue j’attends qu’il sorte.

  PAULE: Vous savez rire. N’auriez-vous pas l’idée que je suis folle?

  En dehors de ce nom, Paule, je ne conviens qu’à qui ne convient à personne. Quand je vous parle, c’est vous qui avez ma conviction.

  MOKHTAR: Et tu nous as trouvés muets. Aucune voix dans aucune presse.

  PAULE: Là où réside ce dont nul ne parle, là s’entend la communication du vrai.

  Puisque partout ailleurs sévit le bruit qui recouvre.

  Et qu’il en est des paroles comme de tout ce qui importe, si elles ont sens c’est d’être rares, et de qui on ne les attend pas. Et si au contraire elles sont mécaniquement répandues dans tout l’espace où l’écran du diseur les comprime, elles sont égarées dans l’écoulement des significations.

  C’est ainsi que jadis, avec la vision dans le cœur d’un vieil arabe absolument droit je poussai mon vélomoteur jusqu’aux noms pour moi garants du lieu du vrai: Nanterre, Thiais, Villemomble! Vitry, Choisy, Malakoff! Genevilliers! Puteaux et Bagnolet! Les Ardoines, Senons! Et plus loin encore: Garges-les-Gonesse, Livry-Gargan, Flins-les-Mureaux! Poissy que je conjoins à Aulnay 3000! Ô banlieues! Trame vraie de l’étoffe! Sens gris des couleurs du non-sens! À qui donc le poème, sinon à ce désert sans étoile, où vivent les derniers nomades, rivés?

  Or ce lieu m’est acquis et c’est moi qu’on interroge. « Qu’aviez-vous à nous dire? » demandez-vous. Jeune femme, je manque aux mots qui font lever les mots des autres. Au bord de l’inutile, je me tiens dans le lieu sans en avoir trouvé la langue. Je défaille à la transmission de la mort.

  MME PINTRE: Et tu nous as trouvés muets.

  MOKHTAR: Nous sommes venus forcés de loin car le fleuve est à sec, où nous élevions des truies. Nous sommes seuls, sans femmes, et logés dans le semblant d’un chenil. Nos droits sont nuls, nos papiers résiliables. Cependant la grande usine nous refait à neuf pour plus d’un monde confirmé. (La porte de l’usine s’ouvre.) Je te salue lourde porte du service! Je te salue préambule du lieu!

  MME PINTRE: Porte de la pensée vague pour l’incapable instant! Usine! En fonction d’origine et de disparition!

  MOKHTAR: Salut, matinale et claire! Porte noire de l’usine! Entrouverture de la conscience entremise! Salut, franchissement ouvrier! Là où tu vas, qui ne me nommes, gît ma nomination.

  PAULE: Inutile survie d’une langue étrangère.

  MOKHTAR: Très peu à nous savoir, nous maintenons l’échelonnement. Frères de Juin, de Mars et d’Octobre, ou du Janvier des antipodes ou de l’août méridien, quand les eaux se retirent et qu’il est dur de comprendre tant d’algues desséchées, trois ou six avertis du neuf font de l’usine histoire, et ancienneté persistante, et le tout de la mer!

  PAULE: Prose d’ailleurs en place du poème d’ici.

  MOKHTAR: Salut, au nom de ceux qui cherchent le nom de votre patience.

  (Les ouvriers commencent à sortir de l’usine pressés et nombreux.)

  PAULE: Salut de celle qui transmet son étroitesse d’existence.

  MME. PINTRE: Salut, excès sur rien!

  PAULE: Pur creux du trop-plein du monde! Vous qui en commençant votre jour savez que le jour est fini. Le temps revient de dormir, et entre deux sommeils, vous seuls allumez la torche.

  Ailleurs, l’œil est clos, toute bouche s’est tue. Ou bien sévit le mécontentement. Plus de maîtres ni d’intelligence. On se met sur le ventre. L’homme agité dort. Il vaque à l’absorption du surplus. Ou, menacé de le perdre, il sécrète autour de ce qu’il a la coquille en calcaire des temps de crise.

  Mais trois choses de vous sont enviables : l’astreinte mécanique, qui garde d’oublier où le réel se fait; la révolte d’atelier, qui délibère sur qui conserve au plus haut prix le respect de soi-même; le langage matériel, qui coupe court à l’apitoiement sur soi.

  MOKHTAR: Effervescence de midi, stupeur studieuse de minuit. Ô foule d’usine dégagée, énigme de ce qui sera et de ce qui ne sera pas. Volonté de refaire …

  MME PINTRE: … un sujet, parti de si peu qu’il doute, mais de son doute même il délibère, et de son doute il alimente …

  MOKHTAR: … ce qui se dit antérieurement dans la ressource apprise et inventée de sa langue natale.

  PAULE: Oserez-vous encore prononcer le mot qui fit au-dessus de vous le drapeau de l’histoire? Tous les pays racontent avec amertume ce qui devient après que dans la gloire et la victoire des servants du rouge ouvrier on ait cru arrivé le temps de votre règne.

  Quel rapport, dites-moi, entre la traque ici de votre pensée vraie, que dicte le seul lieu qui ne soit pas encore surnuméraire, et ces polices de flagorneurs trafiquant sans excès des biens de l’État?

  Quand moi, femme du grand rivage, je cherche parmi vous la langue où chaque mot désormais a la puanteur d’un État mort.

  Si quelqu’un d’ici est mon ami, qu’il tolère que je ne sois qu’une amie ambiguë. Car celui qui s’organise ne fait plus de poème, et s’il a du temps, il le consacre à préparer la réunion du soir. Quand elle a lieu, il parle à son tour, et trouve sa satisfaction s’il n’a pas dit un mot que l’autre n’aurait pu dire.

  MOKHTAR: Ne méprise pas ce soin de n’intervenir que d’après ce que l’autre est en train de penser, jeune femme têtue.

  PAULE: Je ne méprise personne. Je me suis portée malgré moi de l’autre côté d’un fleuve. La ville se démembre sous les pas. Les seuls monuments crachent la fumée jaune du sulfure, et l’éclairage, la nuit, vient des torchères.

  Je m’adresserai seule à vous. Je vous dirai que le monde commence aujourd’hui, partant de rien, et qu’il n’est que de suivre le dispersé de l’être, comme fait dans l’herbe sous la brume le grand chien blanc des poésies.

  C’est ainsi que je m’avancerai, jusqu’à ce que parmi vous l’unique héritier se lève à la faveur de mon entêtement.

  MME PINTRE: Va, Paule ! Tu ne nous es pas ennemie. Le poème du lieu se fait à mille voix.

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nbsp; SCÈNE 4: Dans le lieu des choix.

  MOKHTAR, CAMILLE et MME PINTRE sont alignés au bord de la route comme s’ils regardaient passer les autres. VILLEMBRAY, sur le goudron, est entouré des DEUX MAURY. PAULE est de l’autre côté de la route, dans un champ de betteraves.

  JEAN MAURY: Villembray, nous avons des torts envers vous.

  VILLEMBRAY: Crachez le morceau, je vous prie.

  PIERRE MAURY: La situation n’est pas excellente.

  JEAN MAURY: Elle est pire. J’accompagne mon collègue de la gauche, mais je suis absolument pessimiste. Il y a une logique de la crise.

  VILLEMBRAY: La guerre vous renflouera un jour.

  PIERRE MAURY: Vous conviendrez avec nous qu’il faut briser le cycle infernal. Il faut, il faut absolument, rétablir les grands équilibres, respecter la démocratie, soutenir les droits de l’homme, augmenter les investissements, sauver la monnaie, contrôler sévèrement l’immigration, qu’elle soit sauvage ou civilisée, clandestine ou officielle, et bien entendu, assurer par tous les moyens le rayonnement culturel de notre pays.

  VILLEMBRAY: Magnifique! Votre programme est magnifique. Vous n’avez nul besoin de moi.

  JEAN MAURY: Il faut tailler dans le vif. La situation demande un chirurgien, et non un rebouteux. Choisissons nous-mêmes l’homme au couteau. C’est vous.

  VILLEMBRAY: Messieurs, votre démarche n’appelle aucun remerciement, étant, de votre propre aveu, nécessaire. Vous ne venez me chercher que pour vous faire rempart.

  S’il est possible, par quelques mesures ajustées que votre peur me permettra de prendre, de donner un bref éclat à votre submersion, je le ferai. Je saisirai où il est requis le couteau.

  Je n’ai nullement l’intention de voir plus loin que l’heure présente, et du reste vous ne me confierez rien au-delà.

  Bien entendu, je vous réprimerai à l’égal des autres. Mais vous savez attendre et vous courber.